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Par ex nihilo1 le 31 Janvier 2008 à 01:16
Va t'en dans ton regard
Qui fait Trace perdue
De ce qui est plus vieux
Tu rédiges avec ça
La Cargaison de mots
Qui signe le naufrageur
Accroché à la mâchoire
Et L'improduction pure
Qui Se déploie
Sous l'inertie des décombres
Accrochée aux arbres
Oiseaux d'hiver sans froid
Allées aux oeuvres de déforestation
Déséquilibrant la hardiesse
Offerte aux roulettes de l'aube
N'oubliant jamais que l'imprudence est la Reine
Des âmes libérées
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Par ex nihilo1 le 29 Janvier 2008 à 01:29
Depuis mon canal livide
Comme quelque chose d'Impensable et d'Incandescent
Bloqué au fond du gosier
Qui vaudrait déraison plus qu'oraison
Ressemblante comme deux gouttes d'eauA ces fulgurances insaisissables
Dans une crue où tout comparaît
Oui je te connais
INSEDUCTIBLE AU FOND
Insurmontable aussi
Horizonnement arraisonné
Par ces Yeux d'insomnie
Eclairant toute taciturnité
Impolluée désirée
Pluie de sms qui te veulent
Du fond du Val-De-Marne
Equilibre surnaturel des mots brodés
Fabrique d'espoir aux petits seins
Révoltant toute abjection
Parole espèrable offerte
Silence venimeux qui défie
Putréfiée et pure
Inféconde et oeuvre de Sang
Légère et profonde
Une sorte de W pas comme les autres
Toi quoi
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Viens voir comment refléchit l'éternité
Dans mes mains qui se poseront sur tes maux
Je peindrai un avenir sans images
Juste des caresses et des oublis
Faisant cercles autour de nous
Faisant Monde et plus que cela
Je me sens près de la Joie
Car j'ai quelque chose à te dire
Comme quelque chose d'Impensable et d'Incandescent
Comme un Jour nouveau
Comme un Monde nouveau
Viens voir derrière mes ombres
J'ai gardé de la Lumière pour Toi
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Par ex nihilo1 le 1 Août 2007 à 23:49
L'abîme désigne le sans fond, venant du grec abismos. Maître Eckhart le nommait l'ungrund. Ce qui précède dans toute théogonie ou cosmogonie l'ordonnancement de la réalité, ce qui est en deçà où au-delà du tout composé et organisé. Gouffre menaçant les hommes, tantôt représenté gardé par des monstres, tantôt sous la forme d'une mère malveillante (Tiamat combattue par Marduk pour instaurer l'ordre des dieux). La psychanalyse reprendra cette vision sexuée de l'abîme via Freud et Jung.
Mais Dieu lui-même s'est parfois confondu avec cette notion, gisant dans ce gouffre inatteignable (ungrund et grundlos y faisant allusion).
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Par ex nihilo1 le 21 Juillet 2007 à 04:25
A brûle-pourpoint
Je suis dérangé
Par toute présence
L'empathie pour la blessure
Ne guérit pas
Epuré et contournant les miroirs
Rampant sur des planchers aux cent échardes
Et aux mille remords
Corrompu et déformé
Je suis la propriété
D'un rêve sans rêveur
Au scénario éventé
Et au générique illisible
Il faudrait pendre le monteur
Et tous les doubleurs
Aux abonnés absents
Mais le goût du bourdon
Me fait enregistrer la copie
Et revisionner sans fin
Les aléas inutiles
D'un film dont je suis
L'ellipse
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Avant de tirer l'écarlate révérence
Tout déranger
Tout percuter
Ne consentir à rien
Opter pour la démolition unilatérale
Sans le moindre consensus
Sans le moindre référendum
Opter pour la démolition unilatérale
Dans le grand oeuvre
De l'anihilation éthique
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Par ex nihilo1 le 19 Juillet 2007 à 01:41
« La mort est la grande leçon infligée par le cours des choses à la volonté de vivre, et plus intimement encore à l'égoïsme qui en est un élément essentiel ; on peut la concevoir comme un châtiment de notre existence (I). C'est la rupture douloureuse du nœud que la génération avait formé avec volupté, c'est la destruction violente, due à la pénétration d'une force externe, de l'erreur fondamentale de notre être : c'est la grande désillusion. Nous sommes au fond quelque chose qui ne devrait pas être ;"
Arthur Schopenhauer
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