• Toutes ces voix
     longent d'impossibles couloirs
    Toutes ses voix
     rêvent à 0.50 euros la minute
    Toutes ces voix
     prolongent le même murmure
    Toutes ces voix
      plongent en toi
    Toutes ces voix
     chuchotent à l'aube urbaine
    Toutes ces voix
     s'accrochent aux soirées d'été
    Toutes ces voix
     dissolvent vos silences
    Toutes ces voix
     déploient la maya
    Toutes ces voix
     se perdent au fond des cours
    Toutes ces voix
     agitent l'absence
    Toutes ces voix
    Font juste des essais
    Toutes ces voix
     geignent et rampent
    Toutes ces voix
     s'élèvent et s'affinent
    Toutes ces voix

    Paralysent la houle souffrante


    Toutes ces voix

    soufflent le long de ta moelle


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  • Fais-le
    Jamais cru
    À l'âme des feintes
    Je préférais l'essaim
    Des beaux étés
    Punie auréolée
    Accroche tes voeux
    À ma porte bariolée
    Prête moi tes hanches
    Et dis moi : fais-le!


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    A l'endroit inhabité où les vies s'annulent Dans la bouche fervente Du démembrement conducteur Il faudrait refaire l'histoire des vagues à Cherbourg Celle des éclairages d'Annecy Sans oublier le comment des toits d'Orange Refaire le chemin des existences vagues au canal du Midi Comprendre pourquoi l'on s'acharne A savoir les échelles sous un incalculable néant à la Banque de France. Le pur horizon a des diversions que ne peuvent saisir les carreaux du 27 rue Carnot Ses tentatives d'évasion hors des morsures aux veines A Auvers ça crépite toujours Par là Du froment alchimique en aviron jamais ne se saisira L'échelle de l'insoumis universel Bravant les chambrées du 33ème contingent Alors que patine Laureline à Strasbourg Et que se pique Etorre a Rome Pas de vocation pour Aymeric Les éboueurs passent au 23 rue des Tournelles Un soir en or à Beauduc Il est 22h37 à Etampes et tu as échoué au 3ème niveau La teinte de Jeanne est plus décolorée A bout de bras elle a tout fait Les haies seront traitées demain Et les bois rasés en matinée L'inquiétude ressort au carrefour Dans le soir oblique S'achève l'émoi enfantin Se fusille l'équivoque Devant les galeries pour de rire Fourbes les masses prolifèrent A la face du vivant Pendant que rapidement Le hasard crache des épousailles vitales Dresse des clartés grosses d'inconnu Rognant peu à peu des morceaux substantiels Pour à nouveau vivace Semer des liens fertiles Dans l'humus automnal


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