• Que crève Noël

    Que crève Noël

    Le cours des choses demeurait horizontal
    Par les érections les attentes
    Nous nous donnions la main
    Nous nous donnions la fin
    Les femmes les serpents
    Derrière les magasins les ronces
    Au fond des abribus
    Extrême onction floutée

    Dérobade des choses
    On ne savait rien
    On saignait on se signait
    Sous la brise du soir blanchi
    Un gamin flottait sur la Meuse
    Observé par ces faces saturées
    De hachis parmentier
    Et de rapports légistes
    Interstices de refrains éméchés
    Offices H.L.M givre et ordures
    Par les vagins les mots doux
    Assis autour d’arbres clignotants
    Entourés de dindes évidées
    Flocons de souvenirs gelés
    Fêtant ce qui n’existait pas
    Avec des nuques alanguies
    Nous nous donnions la main
    Nous nous donnions la fin
    Depuis ce panorama brouillé
    Faisant un tour feutré
    Du côté des dits indigents
    A la syntaxe dépiautée
    Prenant ce chemin de fugue
    Vers des lotissements rivés au silence
    A dos d’âne
    Rejouant à un putsch faussement vitaliste
    Va-et-vient d’automatismes
    Bifurcations sur vase
    Panoptique d’effluves piétistes
    Colporter demain
    Revêtu d’exil
    En priant

    Que crève Noël

    « Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien. (extrait bio Bertrand Cantat).Inframonde. »

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