-
Le froid dresse son lit
Grappes de jour qui pénètrent la chambrée d'un hiver nu
Aboiements sur goudron frais
Dans l'axe tout se détraque
Assis à la terrasse du bistrot de l'en-bas.
Piquetée d'obscurité
La rivière nue emporte
Orties et emballages
A tourbillons perdus
Se déploie le courant d'éther
Le ciel se referme
Troué de pluie
Mordant nos sens
Sur la grève esseulée
Le froid dresse son lit
Laissant les corps bordés en catimini
Par le gel élémentaire
-
Commentaires