• Inframonde.

    C’est un espace qui semble conçu pour l’accumulation d’apeurements artificiels et d’agrégats de ressentiment aux senteurs de formol, contenant des existences entassées contre leurs propres limites, s’ébrouant à tâtons. Certaines y prendraient presque goût, aveuglées par la toute-puissance moléculaire qui se déverse froidement dans leurs veines, à l’abri de parloirs qui n’en sont pas, s’il n’y avait cette obsession de ce qui a lieu plus loin, loin de ces sous-êtres en costume-cravate payés par des impôts de liquéfaction pour nous refaire la conscience sur les plans de programmes rédigés par des manipulateurs mal endimanchés d’encéphalogrammes numérotés façon saltimbanques freudiens C’est qu’ils voudraient t’achever la conduite ces bâtards des normes mortes. L’inachèvement et l’immaturité forment mes ultimes remparts, une citadelle imprenable, dont les réserves acides s’écouleront sur eux le jour où ils m’auront réellement rencontré. Dehors. Plus tard. Là où se termine leur règne. Hors de l’inframonde où ils végètent. D’un lieu qu’ils ne connaissent que par on dit. Celui qu’on ne nomme pas. Le domaine sans nom en rien réductible aux forêts de Sologne.

     
    « Que crève NoëlCongélateurs hominidés bardés de diplômes. »

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