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    Fille en bleu, Céline, qui traverse la forêt en reniflant, longe un monastère tout en sobriété, s’immobilise, repart. Lapin fusant en diagonale, soupir. Des ouvriers s’activent autour d’une grue orange, installant des palettes, sifflotent pendant qu’elle prie devant son lit à couverture marron. Encadrée de religieuses, elle se rend au déjeuner. « Puis j’ai entendu une voix terrible et inouïe me dire comme une apparition ...», « vois qui je suis », « je vis comment chacun doit être mis à sa place », « et pourquoi certains s’égarent et ne reviennent pas, et comment certains paraissent errer mais ne se sont pas écartés de lui un seul instant ».
    La fille porte un modeste bandeau dans les cheveux, boude son lait, elle doit rester ferme, sans recevoir de consolations, pourtant Il lui manque. Plus elle tente de le trouver, plus la faille grandit. Une religieuse parée d’un voile blanc la scrute, perçoit sa distance, « tous ces modes d’être, je les ai reconnus dans sa face », « dans sa main gauche j’ai vu l’épée qui donne la mort, puis j’ai vu l’enfer et l’ensemble de ceux qui l’habitent pour l’éternité. »
    Pommes, croissants, la table est mise, langueur des heures, insolubles. Tout débarrasser. On veut lui parler. Elle ne mange plus, fait abstinence, dédaigne le pain offert pour l’offrir aux oiseaux de passage, des filets de larmes traversent ses joues diaphanes. Un ouvrier l’observe tout particulièrement. Les mères aussi. Sa mortification inquiète, elle semble déphasée, précoce, hirsute, désespérée. Un amour de soi déguisé. Elle doit retrouver le monde, elle qui refuse les règles, les protections, les guides, les vœux, il faut la rendre au monde, aux garçons, au hasard, à sa solitude. Le couvent l’y rejette. Le leurre ascétique cesse. Plus de parole parfaite, d’harmonie installée, retour à la froideur de cette famille de haut rang, perdue dans un duplex de l’Île-St-Louis. L’ouvrier du couvent est embarqué, c’est l’application des peines qui est venue le retrouver. La fille retrouve son sac en bandoulière bohème, son père parfaitement froid et politique, le chagrin des longs couloirs et du faste évidé. Zone au bar du coin, accostée, on lui demande ce qu’elle fait dans la vie, de la théologie elle répond, c’est bien, et son pendentif, ça dit quoi, elle croit en quelque chose ou quoi ? Oui, c’est bien, faut croire en quelque chose, sinon, ça lui arrive de rigoler ou d’écouter de la musique ? Parce qu’il y a un concert ce soir, ce sera plus branché. Concert d’accordéons, platanes, la Seine en contrebas, une énergie nouvelle, la bande l’apprécie, surtout lui, qui s’approche et dérobe ses lèvres, elle se détourne, que Dieu soit avec elle et son chien, c’est tout ce qu’elle veut. Elle se couche nue, rasée de près par la lumière du jour encore loin de s’éteindre. Elle feint d’attendre les résultats de ses examens, impertinente et fière, voulant vaincre l’amour, le faire sien par effraction, roucoule et pleure en écoutant un orchestre répéter dans la chapelle du quartier, esquisse un sourire, douceur qui farde ses paupières, klaxons au loin, échappés du tumulte qu’elle oublie.
    S’il veut, c’est d’accord, à ce soir chez elle, présenter ses parents, c’est 17 quai d’Anjou, peut venir manger, dialoguer, le père est technocrate, il demande ce que le garçon fait dans la vie.
    Un travail, une formation, quelqu’un qui se charge de lui peut-être ? Il vit avec son frère, oui, mais ça ne veut rien dire tout ça, autant sortir.
    « Franchement c’est royal d’avoir un père ministre » il chuchote, mais « non, c’est un minable » elle répond, « un con », pourquoi ? Personne ne le sait, il croit qu’elle est en manque d’amour, c’est possible, mais pas le sien, un autre. Elle pleure encore, souvent, il vole un scooter, remonte à contre-sens le quai, direction le bar La Comète. Pourquoi le voler ? Parce que son propriétaire l’a « regardé bizarre » comme il le suggère, il s’est laissé emporter. Elle comprend, est même d’accord avec ça. Elle ne veut pas de copain, son chéri, c’est le Christ, elle ne veut pas de rapports, il comprend, il est d’accord, lui présente ses excuses pour le baiser d’avant, plus qu’à lui envoyer des textos. 
    Yacine va à la Mosquée, elle écoute le prêche, il en sort, la présente au frère plus aguerri, « asseyez-vous, je vous en prie », il anime un groupe de réflexion religieuse, c’est où, à quel propos, « demain il faudra réfléchir sur la notion d’invisibilité, elle traverse toutes les traditions ». Il la ramènera, à demain, salam. Il a la foi, le cours s’ouvre, sourate 6,72, le verset 27, lui-seul connaît le mystère qu’il confère à ses messagers. L’absence, le non manifesté, le caché, l’invisible, les attributs sanctuarisés, c’est dans son retrait qu’il est le plus manifeste, oui, on parle métaphysique ici, elle semble concentrée, un jeune la dévisage, le frère le sermonne, « qu’est-ce qui se passe ici ? On parle d’autre chose que des yeux du corps ! »
    Comment Dieu peut-il être manifeste ? Dans ces buissons de HLM en forme de croix ? Elle geint à la fin, ne supporte plus d’être regardée, par des humains, par les autres, les autres que Dieu. Il lui manque. Il lui a fait comprendre l’amour, mais il y a son corps et ce monde qui lui font mal. Demeure une fêlure, un espace en trop, ils doivent se retrouver. S’il n’est pas absent, il est invisible, ne s’offrant que dans l’adoration. Elle rentre en scooter, scrute le ressac de la Seine, besoin de Dieu, pas d’un homme, Yacine pense qu’elle est fêlée, la lutte, l’action politique, c’est important, la violence est dans l’ordre des choses, il y a des innocents dans le monde ? Et bien elle est pour quelque chose dans ce qu’on inflige au monde. Mais elle a aussi l’épée contre cette injustice. Céline, c’est la lutte ici ! Ils sont ses soldats, et pourquoi pas ses martyrs ?
    Barbelés sur ruines, elle est amoureuse de Dieu mais pas lui, retourne frôler son refuge monacal, c’est là qu’elle est née à elle-même, Hadewich. Elle est prête, il y a de la route à faire, ne plus rester là, plus rien à y vivre. Conjugaison des prières, agenouillés vers leurs dieux respectifs, qui n’en font plus qu’un. L’ouvrier du chantier religieux est sorti libre, après tout, il n’a pas tué, il va pouvoir reprendre la réfection de l’édifice.
    Elle est en territoires occupés, les hélicoptères tournoient dans le ciel comme des guêpes excitées, prête pour l’action ascétique, enterrements de bambins à la hâte, elle doit voir avec ses yeux, voir l’humiliation collective, la blessure. Agir au combat, Dieu l’a guidée, en lui et par lui, au regard de sa vie et de sa loi, elle ira au bout. Pour qu’il puisse vivre parmi tous. Elle croit en sa lumière, en son action, par amour, il l’a ravie, l’a choisie ainsi qu’elle est faite, elle lui appartient, elle fera tout ce qu’il faut.
    Retour à Paris, direction Nation, l’éternité se diffuse dans ses synapses, l’attentat fut bien peaufiné, l’arc-de-triomphe enfumé atteste de sa détermination.
    Ciment sous la pluie, Céline contemple le rideau de ce ciel liquide rigoler par la fenêtre, sur un corbeau tétanisé, elle tremble, elle, une sœur et l’ouvrier. Les gendarmes souhaitent lui parler. Elle cherche à s’enfuir, l’homme de chantier laisse sa truelle plantée dans l’humus et part la retrouver, bruissement d’air sous l’eau, elle tente de se noyer, des bulles à la surface, le sort de la vase est en action, il la hisse sur la berge. Content, car elle lui tient le cou. L’échafaudage attendra, la prison avec."
    Extrait de "Chroniques subjectives du cinéma contemporain".


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    Un bon tour dépend de plusieurs facteurs, qu’il comprenne oiseaux, cartes, cordes ou balles. Il faut permettre au public d’en examiner la procédure, qu’il puisse vérifier l’authenticité de ce qui va fournir la matière substantielle au prestidigitateur. Il faut du prestige, des manières élégantes, discrètes, tout doit se faire dans la subtilité ouatée, derrière cette lucidité en déperdition, à moitié endormie, du public frémissant, qui, finalement, a envie d’être dupe. Après tout, il est au spectacle, en veut pour son argent. Pas vraiment en quête de réponses. Des noeuds coulants autour de belles jeunes femmes parées de robes indolentes,  c’est tout ce qui compte. Savoir comment le tour a vraiment eu lieu ne l’intrigue que mollement, cela relève de cette zone d’aveuglement et d’éréthisme qui permet justement de faire « ah » et « oh ». De retomber en enfance, dans la pensée magique.  On ne pourrait plus se résoudre à applaudir au passage des faiseurs de miracles, si l’on en savait trop. Ce n’est pas démodé, la cage à oiseaux, ce n’est pas tout à fait de la sorcellerie, mais ça y ressemble, en plus matérialiste. Il faut de bonnes promesses, du tangible, et garantir que tout finira bien, après le frisson du risque, tout de même. il y a toujours des volontaires pour ce genre d’expériences. La jeunesse a soif d’aventures, surtout quand on lui promet que tout finira bien. Les journalistes ne savent pas toujours lire les bonnes pancartes, et quand le tour se termine mal, quand, à l’issue d’un cache-cache humide, la belle jeune fille ne sort pas de son cube rempli d’eau froide, qu’il faut exploser la vitre pour l’en extraire, et qu’elle ne respire plus, plus jamais, alors là, vraiment, le public est outré, du premier rang au dixième. Il faut lui présenter de plates excuses. Le 3 avril 1897, les relations du public peuvent s’avérer décevantes, quand tout se passe bien, il est habitué aux histoires de cages à oiseaux, le clou du spectacle se termine par des hurlements uniquement quand il y a des doigts brisés, une erreur, sinon, l’on se pâme dans l’ennui des noeuds de marins avec tambours d’adrénaline. Les bons magiciens ont un code de confiance. Ils fuient le prévisible, cultivent l’imprévu, le choquant. En toute discrétion. Personne n’y croit a priori, alors il faut s’entraîner quand la population est endormie, saturée de rêveries érotiques, s’entraîner au maximum de l’inintelligible, pour la prendre par surprise, la faire communier à son corps défendant. Au petit matin, être sûr de soi, de ses techniques inédites, avec des générateurs dernier cri. Pour fournir de la vraie magie, et rendre les enfants livides de surprise. La supériorité du courant alternatif devait éviter tout danger, mais pourtant, le public est apeuré, ça crisse de partout.  Les ambitions théâtrales, d’avatar en avatar, doivent passer inaperçues pour atteindre leur acmé.  Sinon, les masses sont atterrées. La femme coupée en deux, futur projet qui doit tout changer. La nouvelle obsession à conclure. Il faut aimer l’air de la montagne en attendant. Avant de revenir, gonflé à bloc. Sans avoir à acheter des tours. En créant des doubles. Jour et nuit. Doubler la crédulité du monde. Par des millions d’artifices. En les créant soi-même, ex nihilo.


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  • En matière de critique, on n’a le plus souvent comme alternative que le choix entre des chroniques de cinéphiles, subjectives et de parti pris, tantôt techniques et théoriques, tantôt passionnées ou faussement distanciées, voire purement factuelles, aspirant à vendre de façon impersonnelle des produits filmés. 
    J’ai souhaité tenter une autre approche, à la fois sur un plan stylistique et philosophique. Proposer une approche non critique en elle-même mais purement esthétique de l’objet filmique, tenter de coller avec le flux des images, plonger au coeur de ce qui est montré, sans jugement, sans théorisation sur tel ou tel angle de prise de vue, telle colorisation, tel montage, tel message prêté aux cinéastes, tel scénario et sa logique possible à l’oeuvre, et autre cohérence de plan. Considérant comme indécidable la valeur absolue d’un film, face à la suprématie des situations optiques et sonores qui se déploient sur des écrans de neutralité pourtant commerçante, j’ai laissé place à un recueillement mémoriel, qui de simulacre fictionnel en trompe-l’oeil obsessionnel, pouvait être à même de laisser resurgir le caractère composite propre à tout dispositif filmique, afin d’intégrer le lecteur au flux des spectacles décrits, sans recul narratif possible. Si le cinéma est, comme le considérait Deleuze, « la mémoire du monde », et « l’espace de tous les possibles » selon Lukàcs, alors, que faire de jugements à posteriori sur la consistance et les qualités présentes ou non d’une manifestation essentiellement magique ? À savoir dépendante de milliers d’interactions échappant au domaine strictement rationnel, mais s’appuyant sur des contextes émotionnels, culturels, économiques, politiques, sexuels, temporels et donc métaphysiques, si variés, hétéroclites et contradictoires, qu’ils ne peuvent faire l’objet d’un avis, au sens strict du terme, sans passer à côté d’une part significative de leurs contenus respectifs. Rendre au lecteur l’effet proprement neurologique et émotif d’une déflagration sensorielle qui ne se rembobine pas, ainsi pourrait se résumer l’entreprise qui suit. Fantasme de réalité, trouble de l’invisible incomplétude, de la pellicule au numérique, le cinéma poursuit son sillage mécanique et poétique, en perpétuel reflet anthropologique qu’il est, et dont l’essence est une métamorphose incessante prolongeant celle de l’humanité. Chaque chronique prétend témoigner de ce caractère mutant, fluctuant, qui innerve la somme d’images aspirant à former un tout indécomposable, que pourtant, chaque coupure de montage décompose, chaque dialogue, chaque musique fait plonger vers le chaos d’impressions disparates, finies, fragmentaires et insolubles via quelque dissection cognitive d’apprenti critique. 
    Le cinéma représentant le monde, avec ses propriétés, son unité, sa nécessité et ses hasards, passeur d’identifications, de résistances, d’accélérations, de valeurs, préparant ses consommateurs à toutes les adaptations, densifications et démultiplications, le cinéma donc, est un art titanesque qui charrie hors champ la complexité vagabonde de notre modernité, ainsi que sa violente vacuité. Ses écrans enregistrent tous nos affaiblissements et contournements devant un avenir toujours plus illisible, dont les aléas modèlent les coutures scénaristiques, et les montages à condensation imposée par la vitesse de zappings privatifs. 
    Les différents systèmes narratifs plus que jamais accessibles du fait de la mondialisation, interrogent notre capacité plastique à contempler l’environnement mondain sous des auspices hétérogènes, en articulant la temporalité du récit selon des axes toujours plus déconcertants. Dans le même temps paradoxal, une unification par les plus pauvres dénominateurs communs (sexe, violence, cupidité), s’affirme au fil des sorties, qualifiées en tant que performantes au box office. Chemin de signes délaissant quelque schématisme formaliste que ce soit, ce recueil tente de s’ouvrir à un perspectivisme de l’inconscient. Pour le dire autrement : à un effeuillage littéral des souvenirs provoqués par chaque projection filmique produite via cette usine à images ininterrompues. 

    Si l’effet d’un panoramique à trois cent degrés est émouvant, ce n’est pas en précisant la qualité du verre optique utilisé que cela prendra corps dans un texte. Pénétrer dans une salle dite obscure, c’est accepter d’éteindre la flux immédiat des faits mondains pour entrouvrir le voile de la matière sur son origine mystiquement spectrale, son dédoublement onirique, et au final l’immanence d’un inconscient opaque à tout déploiement civilisationnel. Un art réunissant virtuellement tous les autres, à soi seul matrice d’enfantement sensationnel, machinerie phénoménologique et industrie de diversion virale, étalage d’un paraître visant parfois sa propre abolition. Odes puritaines, romantiques, apocalyptiques, ascétiques, charges technophobes, écologistes, humanistes, naturalistes, misérabilistes, horrifiques, quels que soient leurs registres, apologétiques ou dénonciateurs, les films demeurent les sécrétions hybrides de fantasmes professionnels ouverts les uns sur les autres comme des portes sur d’autres portes d’un champ d’extension de formes infinies porteuses de toutes les subjectivités. Le septième art navigue entre intériorité incantatoire et extériorité subliminale (et inversement), subvertissant régulièrement ses propres codes dans une soif illimitée de surprise. Ce recueil déroulera des faits bruts, incorporant l’étrangeté de situations enchevêtrées, éparpillées, coagulées, fractionnées par le souvenir et les notes de visionnage. Mon choix de critiques ne tient pas aux genres, qu’ils soient d’auteur, de fantastique, d’horreur, d’action ou de comédie, mais au caractère le moins stéréotypique des oeuvres traitées. Décrire une rencontre sensorielle aussi fragile et ténue ne peut se faire que par une dialectique élancée en creux, admettant la finitude de sa propre entreprise, refusant de domestiquer l’émotion au fond d’une décharge pour collectionneurs de titres, références et génériques de fins oubliées. Il n’est pas non plus question de prescription exhaustive sur un mode laudatif, mais d’émancipation du verbe épousant le souvenir rafraîchissant d’un moment spectaculairement projeté sur tel ou tel écran de remembrance, pour tel ou tel instant d’omniprésence. Il n’est pas non plus question d’atténuer l’aspect hétérogène des films choisis, pour former artificiellement un tout simulant une cohérence de goûts électifs, compte tenu du choix d’assumer le caractère justement hétéroclite d’une attraction pour une oeuvre, basé sur une sensibilité protéiforme et donc nécessairement contradictoire. Il sera donc plutôt question de dessiner le portrait d’une poétique cinématographique, en passant par une écriture disjonctive plus ambitieuse et pertinente qu’une simple description interprétative d’intentions proclamées d’un cinéaste, scénariste, acteur ou producteur. Pourtant, même si ces chroniques n’aspirent pas à une homogénéité de façade, un dénominateur commun relie toutefois les films traités : leur non volonté de présenter le monde comme hospitalier, harmonieux et léger. Le projet de tout film exhibe un certain rapport au monde issu d’une société donnée, s’appropriant les manies et injonctions d’une époque, conditionnant et recrachant en boucle ses propriétés alternativement singulières et impersonnelles. Du plus trivial au plus transcendantal des engendrements synthétiques, cet art majeur demeure, de projet en projet, un pont surnaturel entre les générations, qui, de diffusions en retransmissions amoureuses, de déroulé en travelling, accentuent ses gains de réalité, perpétuent le fil invisible d’une inattendue tradition, notion étrange et pourtant adaptée à ce septième art de dire le monde dans une tentative plastique de réapparition permanente d’ étants absents à eux-mêmes. 
    Ici donc, point d’abordage formel, mais une monstration opaque qui ne tient pas discours, point d’analogie rationaliste mais une épiphanie impressionniste de mots à la recherche du miracle premier : percevoir un autre possible, accéder à la totalité du réel en sortant d’une séance de cinéma, séance à jamais irréductible aux jugements univoques. 


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