• Il existe, en Europe, une armée privée dont la fonction est de servir les objectifs de de la Commission européenne. Elle se nomme EuroGendFor. Elle est située à Vicenza en Italie. Cette armée secrète ou unité d’intervention spéciale est composée de 3000 hommes. Police politique, judiciaire, armée et pourvue de services secrets, ses missions se réalisent en étroite coopération avec les armées européennes afin de garantir la « sécurité en territoires de crise européens ».

    En d'autres termes, faire cesser toute révolte populaire au sein des Etats membres de l’UE qui adhèrent à « EuroGendFor ».

    Cette troupe paramilitaire a été fondée sans la moindre légitimité démocratique, en toute opacité, et chaque Etat signataire peut faire appel à la FGE pour mater quelque crise que ce soit.

    Le Traité de Velsen régit ses règles d'intervention.

    Sa devise « Lex paciferat » indique la volonté d'imposer la paix par le droit. Mais lequel ?

    La première version du blason de la FGE était composée d'une grenade au-dessus d'une épée et entourée de 12 étoiles adoptée par le CIMIN lors de la réunion du 12 septembre 2006 à Vicenza. Cet insigne est légèrement modifié en 2007 lorsque les États membres optent pour le retrait des 12 étoiles. Enfin en décembre 2009, lors de la réunion du CIMIN à Versailles, une version tactique d'un insigne "basse visibilité" est adoptée.

    Cette structure militaire est née d’une initiative réunissant cinq États membres de la communauté européenne : la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne, rejoints notamment par la Roumanie en 2008, et finalisée par un Traité furtif. Elle a pour mission officielle "d’améliorer la capacité de gestion de crise dans les régions sensibles et de contribuer au développement d’une politique commune de défense et de sécurité." Traduire par : utiliser la force en fonction des intérêts de l'élite "européiste". Elle peut effectuer ses missions de police sur différents théâtres, zones déstabilisées, en support des actions de l’Union Européenne (UE), du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) et autres coalitions " ad hoc "...

    Le caractère très informel de ses missions laisse songeur. Force « opérationnelle, pré-organisée, solide et rapidement projetable » contribuant à la Politique Commune de Sécurité et de Défense (CSDP), elle est en mesure d'être déployée hors des structures officielles de l’Union Européenne, ce qui laisse en suspens la question de ses limites d’interventions tant sur le plan géographique que politique.

    Créée le 17 septembre 2004 à Noordwijk aux Pays-Bas, déclarée opérationnelle le 20 juin 2006, par un "Comité InterMInistériel de haut Niveau", sa première participation dans une opération de gestion de crise a pris pour nom l’opération EUFOR “ALTHEA” au service de l’Union Européenne en Bosnie Herzégovine. En 2009, sous commandement OTAN, elle est intervenue en Afghanistan.

    Elle a apporté son soutien à la mission des Nations Unies en Haïti après le tremblement de terre qui a ravagé ce pays afin de sécuriser les lieux. Elle peut donc agir pour l’UE, l’OTAN et les Nations Unies. Sans le moindre mandat démocratique, sans le moindre assentiment populaire, sans la moindre consultation des peuples européens.

    Ses forces peuvent être placées sous commandement militaire, dans le cas d’un conflit de haute intensité, ou civile et d’autre part, de manière autonome ou en coordination avec d’autres forces, mais lesquelles ?

    Elle peut se substituer à des forces de police locale et donc nationale. Cette force de police internationale peut être mandatée pour assurer les fonctions de police, et être investie de tous les pouvoirs de police, comportant le port des armes et les actions de répression directe.

    Qui déterminera la dite carence de l’état de droit dans tel ou tel pays ? Sur quelles bases politiques ? Pour réaliser quels objectifs ?

    Cette police internationale peut contrôler un territoire européen et s'imposer aux forces militaires nationales, si l'Union Européenne le décide.

    Un conseil de guerre, via comité interministériel composé des ministres de la Défense et de la Sécurité des pays membres de l’UE détermine ses options d’intervention.

    Selon l’article 4 de son Traité constitutif : « On peut recourir aux FGE pour protéger les personnes et les biens et maintenir l’ordre en cas de troubles publics. » L'exterritorialisation potentielle induite par cette force peut donc s'imposer à l'autorité d'un Etat souverain dans lequel cette force intervient.

    Le Traité régissant cette puissance de moins en moins secrète a été contracté entre le Royaume d’Espagne, la République française, la République italienne, le Royaume des Pays-Bas et la République portugaise.

    Elle peut surveiller, conseiller, encadrer et superviser les polices locales dans leur travail quotidien, surveiller l’espace public, régler la circulation, contrôler les frontières et effectuer des missions générales de renseignement ; effectuer des enquêtes criminelles, notamment découvrir des délits, retrouver les délinquants et les livrer aux autorités judiciaires compétentes ; protéger les personnes et les biens et maintenir l’ordre en cas de troubles publics.

    Source : www.eurogendfor.eu


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