• Ayant été désavoué dans un premier temps par le Tribunal administratif de Melun, le 5 avril 2012, pour des arrêtés illégaux pris à l'encontre de l'administré charentonnais que je suis, puis condamné par le Tribunal de grande instance de Paris, le 23 septembre 2013, l'UMP Jean-Marie Brétillon se présente aux suffrages des municipales pour briguer un troisième mandat électif.

    Article autocensuré suite aux menaces de poursuites du maire UMP de Charenton-le-Pont.


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  • Des deux rives, comme un w.

    Peut-être tatoué par la fin dans les quatre heures, IRM pour immatriculation sanguine, est-ce qu'on l'en sortira, elle, c'est son boulot de dire que oui en belle représentante de la médecine moderne. Lui est basé côté rive nord, travaille dans les chantiers réflexibles. Nouveau locataire, il reçoit des lettres de l'occupante précédente lui demandant de faire suivre son courrier décalé. Des traces de pas soulignent ce qui fût avant au même endroit. Réparer la lumière, donner des croquettes pour les chiens et les humains, le quotidien. Seize degrés pour la Saint Valentin, le réchauffement prétendument climatique forcément, crime et châtiment dans la besace, la mère en est au chapitre traitant des regrets, ces russes et leur emphase sans contrôle. Savoir que l'autre en est au même niveau de lecture, au même rythme, c'est une sensation réconfortante qu'elle a déjà connu. Elle part se ressourcer en 2006, lui répare son évier avec un an de retard. Métaphore dans les fugues, existences enferrées dans la distinction que seuls quelques mots abandonnés à cette boîte aux lettres de déshérence ont su relier. Que construire dans ces cages à hamsters mal insonorisés ? Un sentiment déplié comme une robe retroussée qui défigure les parures du temps. Mauvaise adresse, problème de distribution ? Toutes ces lettres entrent en correspondance avec son environnement, à en devenir vertigineuses, mais le cachet des conditions climatiques ne fait plus foi. Espérances trop allongées qui sécrètent des attentes reportant indéfiniment la présence des étés. Collapse griffé sur les murs, ce qui manque aux nouvelles habitations, c'est l'interconnexion, un genre de ponton quelconque, car tout y est fait pour être admiré, pas habité. Elle prend son train, lui sa Chevrolet, Jack sa chienne et fugue traverser les rives vers elle, Kate. A t-elle lu les persuasions de Jane Austen ? Problème de timing, toutes les secondes chances radiographiées, elle sert ses mains autour des siennes comme une ratification du cœur. Rêvait de devenir chanteuse, mais s'avère parfaite danseuse, se lovant si près et si lentement de ce sentiment qu'il voulait. Avec ses bracelets ocres et autres autour des poignets, il n'y avait que ça à faire, coller ses lèvres contre elle. Le père est tombé malade, granitique et coordonné, mais toujours captivé par la lumière, toujours. Une chose du futur à publier dans au moins deux ans, car demain, c'est plus que ça. Pour réaliser qui est aimé, oublié ou passé. Préglaciaire, la vie n'est pas qu'un livre pâlissant, ses résolutions se rectifient à l'angle des faits et ses choses s'immergent dans le cours de leurs déplacements respectifs, s'exécutant les unes les autres, s'expédiant toujours plus loin, exorbitantes de possibles aimantés par leurs écarts respectifs, obstinées à se projeter ailleurs. Pourquoi ? Le temps d'y songer, une dernière nuit est tombée comme un W dans une partie de Scrabble, qu'on ne sait plus où placer, et dont la rareté coûtera très cher.


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  • Melancholia

    Encore de la marge pour reculer, les mariés se bécotent fugacement, c'est un peu juste pour avancer. Retard pour la cérémonie. Antaris, l'étoile de la constellation du Scorpion brille intensément. Hybridation des trajectoires incertaines. Justine est trop brillante aussi, pour la publicité en tout cas. Elle s'en va en circonvolutions nonchalantes somatiser son ambivalence diaphane sur un terrain de golf au vert pastel, sa robe trop abîmée aux basques. Il faut l'aider pour sa fermeture, ça coince déjà par trop de nervosité. Elle chevauche son mari, le décompte de la tombola est fait, 678, trivialité des prix, faire un tour à cheval. Mélancholia va peut-être frapper la terre, sans formule contractuelle ni politesse granitique ou bien simplement la frôler. Terre et mélancolie, danse de mort sans fin. Le courant s'établira dans quelques jours. Elle va passer près d'elle, cet astre en détresse stellaire, mais qu'importe finalement, car la Terre est mauvaise, elle ne leur manquera pas. Pourtant, il faut que les enfants grandissent, même si ses fruits sont malsains ici. Il n'y a pas d'ailleurs, alors. Regarder la planète passer dans le télescope, si Tatie est d'accord, elle passe, elle est belle, a l'air inoffensive. On pourrait s'endormir en paix sous son passage, après un toast à la vie. Parce qu'il y a des marges d'erreur en science. Son passage trouble l'atmosphère. Elle grossit à vue d'œil, l'évitement n'est plus d'actualité. Il grêle comme une déchirure de froideur pétrifiée, un cheval noir s'immobilise devant la mer circulatoire. Les enfants imaginent le heurt astral. Ils n'auraient plus qu'à se tenir la main voire pleurer, parce qu'alors, il n'y aurait plus nul endroit où s'échapper, ni aucune cabane magique, ni aucune caresse rassurante pour détourner cette collision bleuâtre descendue de l'infini. Les planètes aussi ont leur vie.


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